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L'escadron guillotine


C'est un petit livre de Guillermo Arriaga que j'ai lu il y a déjà quelques temps (peut-être deux ans) mais dont je tenez à vous parler ici et pas seulement parce qu'il fait référence à une époque historique féconde en retournement de situation, parfois cocasses ou pathétiques voir héroïques, à savoir, la Révolution Mexicaine.

Ce livre raconte l'aventure d'un petit bourgeois sans opinion, créateur latinos d'une réplique de la célébriscime guillotine française, qui se voit embarqué dans les événements historiques et les situations tragiques voir ridicules. Véritable voyage initiatique, le personnage et sa guillotine traversent l'époque ballotés de tous côtés par les événements et les circonstance qui généralement le dépassent, lui et l'ensemble des participants, qu'ils soit zapatistes ou villeristes.

La tonalité burlesque voir grotesque de ce petit livre qui se lit très bien, renforce une chute très philosophique et lui donne une profondeur très appréciable. A une époque où réussir la fin d'un livre semble être le cadet des soucis de la majeur partie des auteurs, cela est très agréable.

L'escadron Guillotine est un livre de Guillermo Arriaga aux éditions point collection Roman noir.
A lire si l'on souhaite prendre le risque d'une franche rigolade et d'un excellent moment. Son seul défaut : être trop court peut être, quoi que j'en soit pas certain.

Un très court extrait de la première page
[...]Villa était en train de rédiger quelques détails militaires avec le colonel Santiago Rojas, lorsque le sergent Teodomiro Ortiz se présenta pour l'informer qu'un homme demandait à le rencontrer, une espèce de gommeux qui insistait lourdement. Le général était fatigué des sollicitations de tous ces marchands. Ce matin là, il avait encore dû en supporter trois; le premier voulait lui vendre des bicyclettes en l'assurant qu'une charge de cyclistes était plus efficace qu'une charge de cavalerie; le deuxième tenait à lui fourguer des armures espagnoles et le troisième proposait des sombreros bordés de fil d'or et d'argent. Excédé, Villa les avait chassés, non sans les prévenir que, s'ils ne déguerpissaient pas sur-le-champ, il allait leur farcir le ventre de plomb. [...]

Stéphane

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